Temps fort avec Aëla Labbé danseuse et photographe
Les élèves de première spécialité danse du lycée Pierre Mendès France ont rencontré Aëla Labbé danseuse et photographe lors de deux ateliers au studio.
Le programme de spécialité danse en classe de première doit permettre d’interroger la danse en relation avec d’autres arts. Cette année c’est dans la collaboration avec les arts plastiques que nous avons décidé d’orienter notre réflexion.
Un important travail a eu lieu dans un premier temps avec les élèves de spécialité arts plastiques. Les deux classes de danse et arts plastiques se sont rencontrées autour du mot « RELIER ».
Il s’agissait par petits groupes d’élèves d’explorer un processus de création allant jusqu’à une production (photos/vidéo…) à partir de ce thème.
Comment la danse et les arts plastiques peuvent-ils collaborer ? Comment ces collaborations existent elles dans l’histoire de l’art et sous quelles formes ? Chaque production réalisée est singulière et interroge un processus de création particulier. Chaque groupe a pu s’exprimer pour le partager avec les autres. Ces productions artistiques ont été présentées lors des journées portes ouvertes du lycée les 7 et 8 février et sont diffusées sur les postes internes dans l’établissement pour que le plus grand nombre d’élèves du lycée les découvrent.
Dans un second temps, les élèves danseurs ont rencontré Aëla Labbé danseuse et photographe de la compagnie Lucane lors de deux ateliers dans le studio.
Ces deux moments forts ont été portés par l’univers artistique de Aëla et son futur projet de création en lien avec la photo et la vidéo.
Ont été explorées différentes notions qui croisent la danse et la photographie: le regard, le cadrage, le point de vue, le flou, la présence… mais aussi des situations de compositions d’images dans l’espace avec le corps, des explorations de matières corporelles.
Comment compléter un espace, quels choix faire, qu’est-ce que l’on voit, comment regarde-t-on ? Autant de questions source d’expériences, de ressentis, et d’engagement corporel sensible.
Les danseurs ont pu s’essayer avec des appareils photo et prendre de nombreuses photographies.
Le dernier moment a permis l’exploration de la notion de flou, d’apparition et de disparition avec une bâche légère en pastique à partir de laquelle chaque groupe a pu composer une séquence dansée.
Ces deux ateliers ont été remarquables par l’univers et l’imaginaire qu’ils ont pu convoquer chez chacun. Un grand MERCI à Aëla pour sa générosité dans le partage.
Pour en savoir plus sur Aëla Labbé et sur la Compagnie Lucane https://lucane.eu/
Catherine Moreau professeure des classes de danse