Du 09 au 16 octobre 2022, j’ai eu l’opportunité de visiter la ville de Berlin et de renforcer mes
compétences en allemand grâce à une bourse Erasmus +.
J’ai été accueillie dans une école de langues, la GLS (German Language School) de Berlin située dans un quartier de Berlin Est, le quartier de Prenzlauer Berg, aujourd’hui entièrement réhabilité. Cette école dispose d’un campus de 16 000 m2 très arboré, contenant 60 salles de cours réparties sur trois
niveaux. Chaque salle dispose d’un tableau numérique interactif ainsi que de matériel pédagogique spécifique.
Lors de mon premier jour sur le campus, j’ai passé deux tests de positionnement en langue, d’abord à l’écrit puis à l’oral en fonction desquels on m’a placée dans un groupe de niveau évolutif au cours de la semaine. Les cours ont débuté par de courtes présentations et tout au long de la semaine, les échanges se sont faits intégralement en allemand. D’une durée d’environ 90 minutes, les cours se sont enchaînés et m’ont permis d’aborder des points de grammaire, de conjugaison et de vocabulaire. L’après-midi était davantage consacré à l’oral et à la pratique de la conversation sur les thèmes abordés le matin, ce qui permettait de mettre en pratique les notions et d’assimiler les mots nouveaux.
Les groupes étaient composés d’un très petit nombre d’élèves de toutes nationalités (Philippins, Mexicains, Néo-zélandais et surtout beaucoup d’Européens). Tous les jours, à partir de 15 heures, une animation facultative était proposée par l’école et portait sur des éléments extrêmement variés de la culture allemande : Berlin clubs et vie nocturne, visite de l’Île aux musées, visite guidée de l’East Side Gallery…
Au delà des possibilités de progresser en langue allemande, ce séjour à Berlin m’a permis de compléter mes connaissances sur cette capitale et en tant que professeure d’histoire, j’y ai appris des choses essentielles. J’ai profité de mon temps libre pour visiter des mémoriaux et des musées, ce qui
enrichira certainement mon travail pédagogique. J’ai également arpenté la ville à pied et fait une randonnée le long du mur. Ce qui m’a le plus étonné, à la fois en tant que professeure d’histoire- géographie et en tant que voyageuse, c’est la difficulté à repérer aujourd’hui de quel côté du mur nous nous trouvons au regard des efforts d’urbanisme entrepris dans les trente dernières années.