Lycée Pierre Mendes-France

Lycée Enseignt General Et Technologique – La Roche Sur Yon

Pays de la Loire
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Maëva Lamolière professeur de danse, danseuse et chercheuse à Paris 8

J’ai  obtenu mon bac L  spécialité danse à Mendès France en 2008. Après une audition malheureuse à Lyon, je suis partie en 1ere année de licence art du spectacle danse à Nice. En parallèle j’ai suivi des cours au conservatoire de Nice et je me levais très tôt pour aller prendre une ou deux fois par semaine des cours de danse à Cannes chez Rosella Hightower.

En 2009  j’ai passé sur les conseils de Dominique Petit et Andréa Samain l’audition pour le Trinity Laban Conservatoire de Londres où j’ai été acceptée. J’y suis restée 3 ans. C’est difficile aujourd’hui pour moi de vous parler de l’école car depuis 2012 le projet d’établissement a bien changé et je ne suis plus certaine d’adhérer à leur nouvelles directives. De plus, s’il y avait la possibilité de mon temps d’avoir une bourse couvrant les frais d’inscription, cela n’est désormais plus possible et l’école coûte donc vraiment très cher ( tout est privé en Angleterre). En 2012 j’ai décidé de prendre un temps de réflexion : j’ai dansé dans quelques projets, fait des stages en essayant de sentir quel était mon désir.

J’ai donc décidé de partir à Paris et de m’inscrire à Paris 8 car la dimension réflexive me manquait – j’y ai d’abord refait une 3eme année de licence pour m’imprégner du bain de Paris 8 avant de poursuivre en master. J’ai soutenu mon master 2 en 2016.

Paris 8 c’est :

Un espace de travail, de réflexion, d’échange… et d’autonomie. Ce n’est pas être « étudiant à plein temps ». C’est se mettre au travail dans des séminaires en lien avec le champ chorégraphique et les recherches des professeurs. Les cours s’articulent autour de l’analyse d’œuvre, l’anthropologie, l’histoire de la danse, l’analyse du mouvement, les échanges trans-culturels, la méthodologie et autour des préoccupations artistiques de la danse donnant une teinte politique et engagée. La moyenne d’âge varie et les profils sont très différents : étudiants du CNSM, chorégraphes, danseurs, personnes travaillant dans le soin, dans la médiation culturelle, curieux… La plupart des gens travaillent à côté et le parcours de chacun s’individualise : choix des cours, possibilité de faire en plusieurs années, de s’adapter aux contraintes d’emploi du temps etc.

Paris 8 c’est beaucoup de lectures, de spectacles, parfois de prises de tête, parfois l’impression d’être trop assis. Mais c’est à chacun d’activer cet espace comme il le souhaite. Les professeur.e.s sont engagées et un vrai dialogue est possible. C’est aussi un espace de rencontres, de débats, d’ouverture. C’est beaucoup  d’écriture. C’est se familiariser avec un mode de pensée : Hubert Godard, Michel Bernard, fondateurs du département. C’est se poser des questions entre la danse et le politique. Entre la danse et son milieu. C’est essayer de déconstruire une histoire de la danse chronologique. C’est aller au CND, aller dans les archives. C’est être rigoureux. C’est prendre la ligne 13, bondée, c’est accepter d’aller tout au Nord de Paris. C’est avoir vraiment envie. Mais c’est aussi dur d’en sortir… d’où mon envie et désir de prolonger dans une thèse, d’être toujours au travail, en inconfort, en question. Entendre Isabelle Launay, Isabelle Ginot, Sylviane Pagès, Julie Perrin, Mahalia Lassibille et tous leurs partenaires artistiques et intellectuels c’est stimulant, c’est riche et c’est passionnant! Si c’est beaucoup de théorie, le sensible est toujours au cœur.

Vous pouvez regarder sur le site paris 8 danse, certains mémoires sont en lignes, certains articles. Ca permet un « avant gôut » de ce qu’être au département danse permet d’aborder comme axes de travail.

Les cours sont majoritairement théoriques : c’est donc important d’être autonome dans le suivi de son parcours artistique à côté si c’est un choix et une envie pour vous. Les deux premières années j’ai travaillé dans une épicerie bio à côté mais j’ai aussi toujours continué de prendre des cours pro au CND ou à la Ménagerie, à passer des auditions. Peu à peu je me suis constituée un réseau et j’ai intégré différents projets. J’ai cependant refusé en 2015 d’aller danser pour Jan Fabre car je ne voulais pas me jeter dans une expérience qui demandait de tout quitter, et qui sous entendait beaucoup de violence. Ce fut mon choix. Danser oui, mais pas à n’importe quelles conditions.

Après mon master 2 j’ai eu envie et besoin de passer mon DE et ce fut pour moi une expérience difficile : le cadre, le manque de pensée, la relation au groupe etc. Cependant, une fois obtenu je suis contente de l’avoir. Cela assure une sécurité et permet aussi de sinuer différemment dans le milieu de la danse en jonglant sur plusieurs tableaux : la recherche, être interprète, enseigner la pratique, enseigner la théorie, mener des projets pédagogiques, chorégraphier. La difficulté principale que je rencontre est que la pluralité de mes activités ne me permet pas d’être intermittente – il y a donc peu d’espace de repos et de sécurité pour le moment. Le métier de danseur est encore mal considéré et  souvent réduit au seul fait d’être interprète. Ce qui avait été une nécessité de reconnaissance dans les années 80 est aujourd’hui décalé de la réalité du terrain. Ce sont mes préoccupations actuelles : quel statut quand on est pluriel et qu’on ne rentre pas dans les cases administratives !

Après, ce sont des choix ; j’ai encore par exemple refusé un projet qui demandait une disponibilité totale sur 3 mois car je suis engagée dans l’enseignement et, si une flexibilité et envisageable il m’est difficile de m’éclipser sur une très longue durée. Etre seulement interprète ou seulement enseignante ou seulement chercheuse me rendrait malheureuse. Alors j’essaye d’articuler cela de manière un peu chaotique parfois.

Je sais à quel point l’année de terminale est vertigineuse, que les désirs de danse et la confrontation à la réalité de ce que « faire de la danse son métier » peut être difficile à gérer. Où aller, quoi faire, quel parcours. Pour ma part, rien de ce que j’ai fait n’avait été prévu : je n’ai jamais pensé que je partirai faire une école supérieure à Londres par exemple. Je ne savais pas que le butô deviendrait mon axe de recherche pratique et théorique. Je crois qu’il faut se laisser porter, se laisser guider par les rencontre et vos envies, tout en se sécurisant. Le DE n’est pas une obligation pour commencer. Au contraire, enseigner immédiatement, je ne le conseillerai pas. L’obtenir à un moment oui. Vous pouvez vous laisser quelques années, 18 ans c’est jeune ! Aller à la fac, vous former, faire des stages, passer des auditions, tester. Soyez curieux. Et puis, selon ce qui vous reviendra, ce qu’il vous sera possible de suivre comme chemin, vous vous adapterez ! Si vous ne cherchez pas à tout pris le confort, la sécurité et le repos alors vous vous en sortirez ! Vous naviguerez. Ce sera parfois flippant, démoralisant, il y aura des moments euphoriques, des moments de travail, et des moments de rien ! Et puis, il y a un temps pour chaque chose : anticiper peut être nécessaire mais la réalité du milieu est faite d’imprévisibles ! Et tant mieux J

Lucie Collardeau, artiste chorégraphique

J’ai eu la chance de passer mes années lycée à Mendes France, j’ai eu mon BAC L spécialité danse en 2008.  L’enseignement reçu au lycée et les cours de danse au conservatoire de la Roche sur Yon m’ont permis de m’ouvrir à la culture chorégraphique et de toucher du doigt le travail d’interprète. Etant déjà bien consciente à l’époque que vouloir vivre de la danse ou même rentrer dans une école supérieure était complexe, je m’attendais à faire face à quelques obstacles pour la suite. En effet, tout au long de mon cursus, j’ai eu des grosses déceptions, des surprises heureuses, des rencontres décisives, des moments de découragement, et beaucoup de travail et de persévérance.  J’ai une famille à l’écoute et prête à m’aider dans mon rêve de continuer de danser et de me former. Mes parents ont quand même insisté pour que je suive un cursus universitaire après mon BAC. J’ai donc commencé par suivre les cours de licence Art du Spectacle à l’Université Lumière Lyon 2 tout en suivant la formation Danse/Etude. Il s’agissait de 3h de cours de technique Cunningham par jour dispensés par Kilina Crémona. Pour ma 2eme année de licence, cette formation n’étant plus subventionnée par  l’Etat, elle disparait et je m’oblige à m’inscrire au conservatoire régional de Lyon. Je n’ai pas réellement apprécié l’enseignement donné là bas, j’avais quelque peu perdu goût à danser suite à mon année de Cunningham, j’ai donc très peu dansé cette année là. J’ai profité de ma vie d’étudiante lyonnaise et c’était vraiment nécessaire.

Je fais ici une courte parenthèse pour insister sur cette nouvelle vie qui vous attend après le BAC, que vous souhaitiez travailler, voyagez, étudier, etc. Vous allez rentrer dans des années d’indépendance, de découverte de soi, de prise de conscience qui vont être parfois vertigineuses. Même si votre rêve qu’il soit de danser ou non est fort, ne vous oubliez pas pour autant et restez bien à l’écoute de vos désirs. C’est ce qui s’est passé pour moi cette année là, j’ai eu la confirmation que mon envie de m’enrichir et de pratiquer la danse était encore présente. J’ai donc décidé de finir ma licence quelque part où je pouvais avoir plus de pratique. J’ai été prise aux trois endroits dans lesquels j’avais postulé : l’Université Paris 8, la formation privée Désoblique à Lyon (j’aurais poursuivi en parallèle la fac), et l’Université du Québec à Montréal. J’ai décidé de partir au Canada vivre cette folle expérience. Ce qu’il faut savoir c’est qu’au Québec, dans les cursus universitaires artistiques la pratique est aussi importante que la théorie, au contraire de la France. C’est à partir de cette année là que j’ai commencé à prendre goût aux voyages et à ne plus m’arrêter de barouder.

A mon retour de Montréal, je souhaitais passer une dernière audition pour l’Ecole supérieure du Centre National de danse contemporaine à Angers dirigée à l’époque par Emmanuelle Huynh. J’avais déjà passé de nombreuses auditions pour des écoles les années précédentes qui n’avaient pas réussi. Je me sentais plus sereine dans le fait que je pouvais devenir danseuse sans passer par des écoles supérieures. Si ça ne marchait pas, je souhaitais retourner à Montréal, monter mes projets et continuer d’échanger avec le réseau de personnes dans lequel je m’étais intégrée.

J’ai été prise au CNDC à Angers, dans la formation d’artiste chorégraphique. J’ai obtenu le Diplôme National Supérieur du Danseur Professionnel et une licence Art du Spectacle avec l’Université de Paris 8. Au-delà des diplômes qui ne sont pas importants selon moi, c’est la qualité de la formation de ces deux années qui ont été riches et intenses. Des cours de danse réguliers ; des cours théoriques  avec les professeurs de Paris 8 ; des rencontres avec chorégraphes, metteurs en scène, critiques de spectacle, chercheurs, circassiens, plasticiens… ; la reprise d’une pièce de répertoire de Trisha Brown ; une création avec Lia Rodrigues, conférences et spectacles gratuits… Ces personnes rencontrées sont actives dans le champ chorégraphique français et m’ont permis de me créer un réseau et d’obtenir du travail.

Le milieu artistique n’est pas un milieu facile. Se mêlent parfois pouvoir, argent et politique. Après l’école j’ai encore eu besoin d’une pause pour savoir si je voulais rentrer dans ce monde et surtout comment. Savoir si je voulais faire de la danse mon métier, alors que jusqu’à présent cela avait été une grande passion pour laquelle j’avais fait beaucoup de sacrifices. J’avais aussi à ce moment là besoin de digérer ces deux années intenses. J’avais également besoin d’argent et j’ai passé quelques mois à faire des jobs différents très éloignés de la danse. J’avais toujours fait des jobs étudiants pendant ma scolarité et encore une fois se confronter au milieu du travail est vraiment bénéfique, et parfois nécessaire car la vie coûte chère ! Après cette période j’ai décidé de m’installer à Nantes, près de mes amis et de ma famille. Professionnellement c’était un lieu où je connaissais déjà des chorégraphes, avec qui pour certains je travaillais déjà. De fil en aiguille, je me suis intégrée au milieu culturel nantais dont je fais partie complètement maintenant. J’ai très peu auditionné pour des compagnies, je ne pense pas être bonne dans cet exercice. Et surtout ce n’est pas pour moi une bonne façon de rencontrer un danseur. Nous faisons un métier artistique où l’humain est primordial dans la création. Etre identifié par un numéro, trop nombreux dans un petit studio et devant exécuter des enchainements pour prouver que nous sommes de bons techniciens cela ne me correspond pas. Mais cela a été un bon exercice pour me connaître ! Alors quelle est la recette ? Elle dépend de chacun évidemment. Pour moi cela a été de toujours rester à l’écoute de mes désirs et de mes besoins.  J’ai continué à rencontrer des gens, à faire des stages, à rester curieuse, à ne pas avoir  peur de me présenter et de dire que j’étais nouvelle danseuse arrivante sur Nantes par exemple. J’ai appris à sauter sur les bonnes occasions et à être patiente.

Je n’ai jamais cherché absolument à être intermittente du spectacle, mais voici 3 années que je renouvelle sans trop de difficultés. C’est autant une chance qu’un piège ce statut. Quand nous l’obtenons c’est une sécurité financière mais une précarité mentale : nous sommes toujours incertains d’avoir assez de projets pour faire nos heures. Je travaille avec des chorégraphes nantais comme Julie Nioche, Laurent Cebe, Cédric Cherdel, Laurie Peschier Pimont, ect… Je suis sur les deux prochaines créations d’Olivia Grandville. Ailleurs, je travaille avec Berenice Legrand ou Marinette Dozeville. J’ai fait partie de la re création de Jours Etranges de Bagouet par Catherine Legrand. Je performe pour des vidéastes, musiciens ou metteurs en scène. Je commence à mettre un pied dans le théâtre en assistant plusieurs metteurs en scène. Je donne de nombreux ateliers auprès d’enfants, adolescents et adultes. Par exemple j’ai pu faire partie du dispositif Danse à tous les étages à Rennes pour l’insertion professionnelle des femmes ; je suis également intervenue sur plusieurs séances auprès des lycéens en option théâtre.

Je pense avoir beaucoup de chance de vivre autant de beaux projets qui m’enrichissent et  me correspondent. J’ai toujours préféré être sur des propositions qui me plaisaient et qui étaient moins (voire pas) payées que sur des pièces qui ne me correspondaient pas éthiquement, esthétiquement, humainement… Il y a « beaucoup trop de danseurs » par rapport aux emplois proposés et je me sens privilégiée de pouvoir vivre de la danse et de prendre toujours autant de plaisir. Evidemment il n’y a pas que des avantages dans le rythme de vie d’un danseur. Cela demande une grande disponibilité, de prendre soin de soi car notre corps est notre instrument de travail, d’être très peu chez soi aussi. Après ces quelques années d’émulation, j’aimerais trouver un équilibre plus serein et raisonnable.

Voilà en quelques lignes le témoignage de mes années post BAC. J’insiste sur le fait qu’il n’y a pas de règles ou de parcours idéal. Nous sommes tous différents et nous arrivons là où nous devons être. J’ai de nombreux amis qui voulaient danser et qui sont maintenant à la tête d’une agence de voyage, professeur de danse, costumière ou ostéopathe. Je pense moi-même vouloir un jour changer de voie. Rien n’est donc hermétique et surtout ne vous mettez pas de pression. SI vous souhaitez partir voyager, vous démenez pour rentrer dans une formation de danse pour arrêter et passer un CAP fleuriste, faire des saisons, ou labourer des champs, tout est bon tant que vous savez pourquoi vous le faites. J’allais rajouter : « pour qui » mais il est évident que c’est pour vous que vous faites ces choix là. On vit dans un monde où il faut savoir tout tout le temps et aller vite. Résistez à cela !

Mélanie Balestrat, Ergothérapeute à Clisson

J’ai 27 ans et je travaille en tant qu’ergothérapeute à l’hôpital de Clisson.

Après le lycée, je suis partie en fac à Nice pour suivre la licence Art du spectacle, danse. Super licence au passage qui permet d’avoir autant de pratique que de théorie. J’ai réalisé mes 2 premières années de licence là-bas puis pour la 3ème, je suis partie à Paris 8 (uniquement théorique mais avec des supers chercheurs en danse : Isabelle Launay, Isabelle Ginot, Mahalia Lassibile, … des noms que vous avez dû entendre avec Catherine !)

Lors de ma 3ème année de licence j’ai fais une étude de terrain sur la danse et la déficience visuelle. C’est à ce moment que j’ai souhaité me diriger vers le soin et mettre ma pratique de la danse au service du soin, en mesurant le potentiel thérapeutique que celle-ci pouvait apporter.

J’ai poursuivi mes études en Art-thérapie, pour commencer à l’AFRATAPEM puis j’ai fais un DU en Art-thérapie à la faculté de médecine de Lille.

Mon mémoire portait sur l’Art-thérapie à dominante danse auprès des personnes présentant une démence de type Alzheimer, comment celle-ci pouvait stimuler la mémoire sensorielle et affective.

Lors de ce stage, j’ai découvert l’ergothérapie. C’est une profession paramédicale, reconnue et qui délivre un diplôme d’Etat au bout de 3 ans. Avec mon diplôme d’Art-thérapeute, j’avais l’impression qu’il me manquait une solide base médicale. J’ai décidé de continuer mes études en ergothérapie.

L’ergothérapie, pour information, c’est la thérapie par l’activité, pour maintenir, favoriser l’autonomie et l’indépendance fonctionnelle des personnes présentant un handicap, une incapacité ou une déficience. C’est un métier complémentaire à celui d’Art-thérapeute. Pour valider mon diplôme j’ai réalisé mon second mémoire sur l’apport de la danse auprès des personnes présentant un handicap mental, comment elle pouvait satisfaire les besoins psychosociaux de la personne et améliorer à plus long terme sa qualité de vie.

 

Actuellement, je ne travaille pas avec le statut d’Art-thérapeute mais celui d’ergothérapeute (par praticité, le métier d’ergo est reconnu et recherché dans les établissements médico-sociaux).

Il n’empêche que je mets en place, soit en séance individuelle soit en collectif des séances d’Art-thérapie (pas nommé comme ça pour ne pas qu’il y ait de confusion avec le métier d’art-thérapeute). Je mets en place, en collaboration avec ma collègue psychomotricienne, des ateliers de gymnastique douce où j’intègre très fréquemment des moments d’expressions corporelles ou des danses collectives; je propose également des ateliers créatifs et des ateliers expressions émotions où tous les arts peuvent être support de thérapie (le dessin, le modelage, la photographie, le théâtre, …)

Ces ateliers durent entre 45 et 60 min.

La population accueillie à l’hôpital est essentiellement gériatrique.

L’apport de l’Art est très divers en fonction des objectifs thérapeutiques fixés. Pour être synthétique et pour vous donner un exemple, l’expression corporelle va stimuler l’équilibre, la proprioception, la coordination dynamique générale, permettre un meilleur schéma corporel et une image de soi, le maintien des amplitudes articulaires et de la force musculaire mais aussi jouer sur l’estime de soi, sur l’imagination et la créativité, et dans un même temps permettre de maintenir un lien social avec les autres personnes présentes dans l’atelier.

Toute proposition d’activité artistique est réfléchi en fonction des objectifs thérapeutiques et des objectifs de vie de la personne. C’est en ça que l’art-thérapeute et l’ergothérapeute se distingue de l’animateur. Il faut que l’art utilisé ait du sens pour la personne.

 

L’art en général et principalement la danse a une place importante dans ma vie même si je ne la pratique plus aussi quotidiennement qu’avant, par manque de temps malheureusement